Américains, camouflage militaire, bleu, doré, rose … les célèbres « pots » de l’artiste français Jean-Pierre RAYNAUD sont présentés à la Galerie Laurent Strouk – 2 avenue Matignon 75008 PARIS.

http://www.laurentstrouk.com/artistes/raynaud-jean-pierre

Jean-Pierre RAYNAUD lors de l’inauguration de la Galerie Laurent Strouk – 2 Matignon 75008 Paris – le 22 mars 2012

Pot doré
Acier + or
H : 10,5 cm / diamètre : 11,5 cm
8 exemplaires
2007

Pot fluo –
peinture résine
110 x 121 cm (3ex) – 50 x 55 cm (3ex) – 16 x 17,5 cm (8ex)
2007

Jean-Pierre Raynaud est né à Courbevoie en 1939.

Sa carrière artistique débute en 1964, à Paris, au Salon de la Jeune Sculpture.

Depuis lors, il est exposé dans de nombreux pays (Japon, Corée, Emirats Arabes Unis,  Cuba, Belgique…) et bénéficie d’une notoriété mondiale.

L’œuvre qui marque le début de sa carrière est sa maison de La Celle Saint-Cloud, construite en 1969.  Entièrement recouverte de carrelage blanc, il y vivra pendant 24 ans avant de la détruire. Les débris seront exposés dans des containers chirurgicaux au Musée d’Art contemporain de Bordeaux.

Ses thèmes fétiches sont : les panneaux signalétiques, les pots, le carrelage de céramique blanc à joints noirs.

Ses sources sont portées au rang de symbole et déclinées dans des formes et des couleurs variées. Les pots se retrouvent ainsi parés de motifs « camouflage militaire », de couleurs fluo ou de métal doré.

Un pot doré géant, avant de s’établir définitivement au centre Georges Pompidou à Paris, a été exposé au cœur de la Cité Interdite à Pékin et suspendu à l’extrémité d’une grue au dessus du chantier de la Potsdamer Platz.

Les drapeaux, vietnamiens, soviétiques, cubains, français constituent également une source d’inspiration et une base de travail, ce qui donne à son œuvre une dimension politique.

Jean-Pierre Raynaud compte parmi ses réalisations des œuvres de taille monumentale. Parmi celles-ci, figurent les vitraux de l’abbaye de Noirlac, la « Carte du Ciel » dans les quatre patios de la Grande Arche de la Défense, une voûte nucléaire sur un plafond du Louvre.

Chevalier de la légion d’honneur depuis 1997, Jean-Pierre Raynaud, par l’intégrité de son oeuvre demeure un acteur majeur de l’Art contemporain.

Pot
Acier anodisé bleu
H : 16 x 17,5
30 exemplaires

Pot camouflage – Jean- Pierre Raynaud

Outre des oeuvres de la Figuration Libre et de la Figuration Narrative, Laurent Strouk expose, dans sa galerie parisienne – 2 avenue Matignon 75008 Paris – des oeuvres du sculpteur français et Nouveau Réaliste César. http://www.laurentstrouk.com/artistes/cesar

Le pouce
Bronze
H : 41 cm – L : 20 cm
Ex n° 1/1
1965

César est un sculpteur français né en 1921 à Marseille et mort en 1998 à Paris.

L’artiste se présente lui-même comme un artiste purement physique qui « penserait avec ses mains et sculpterait avec ses tripes ». Il travaille à partir de débris, de bouts de ferraille, de boites de conserve. Puis il les assemble et leur donne forme. Forme humaine comme l’hommage à Léon (1964) ou la Ginette (1958). Forme animale comme la Poule Paon (1981) ou La Rambaud (1990). Ces accumulations de métal rendent parfois hommage : à Picasso (Le Centaure (1983)) ou à Léo Valentin (Le Hollandais (1991)), « homme-oiseau » qui s’est tué lors d’un saut en parachute en 1965.

Il est le créateur du trophée de la cérémonie des césars du cinéma français.

Il étudie à l’Ecole Nationale Supérieure des beaux Arts de Paris.

Il réalise d’abord des essais de soudure et des sculptures en ferrailles avant de centrer son travail sur la technique de la compression dirigée.

A l’aide d’une presse hydraulique, il compresse des objets divers comme des automobiles et les érige en sculpture… La représentation fait place à l’esthétique pure.

Cet acte d’appropriation se veut un défi à la société de consommation et le rapproche donc du mouvement des Nouveaux Réalistes, au côté d’Arman, de Tinguely, de Niki de saint Phalle.

Après les compressions, viennent les expansions. L’expansion est le contraire de la sculpture. César laisse la matière définir son espace et son volume/sa forme. Il n’y a plus de médiation, plus d’intervention.

César s’intéresse également aux empreintes humaines (pouce, sein, poing). Il va réaliser « Le pouce » à l’occasion d’une exposition sur le thème de la main en 1965. A cette première sculpture de 45cm de hauteur vont succéder d’autres « pouces » déclinés dans toutes les tailles et tous les matériaux. Un pouce en Bronze de 6mètres de haut sera érigée au parc olympique de Séoul en 1988 et un autre de 12 mètres à la Défense, en 1993.

César bénéficie d’une notoriété à l’échelle mondiale. Ses œuvres sont exposées, entre autres, à la Tate Gallery de Londres, au MoMa de New York, au Centre Georges Pompidou à Paris.

Poule Paon
Bronze – Fondeur Bocquel
Edition n°5/8
30,5 x 17 x 45,5 cm
1981

 

LES PATINS DE GILLES
Bronze à patine brune (Fondeur Bocquel)
Ex n°6/8
H : 92 cm L : 92 cm P: 55 cm
1987

 


Cette seconde gradation d’Expanding Color emprunte son titre à l’exposition organisée par l’architecte Aldo Van Eyck et l’artiste Constant Nieuwen-Huys au Stedelijk Museum à Amsterdam en 1952. Cette dernière était la démonstration de leur manifeste For a Spatial Colorism. Ils y spécifiaient que la couleur ne devait pas être ajoutée après coup à une construction ou à une forme. Il était impératif de la réfléchir et de la concevoir au même moment que la forme et en relation avec elle. «La couleur n’est rien d’autre que la couleur de la forme et la forme n’est rien de moins que la forme de la couleur». Van Eyck et Constant œuvraient à une synthèse de l’espace et de la couleur dans la lignée du mouvement De Stijl, mais ils souhaitaient l’appliquer à l’ensemble de la société et non pas la cantonner au champ des Beaux-arts.

«A Space in color», grâce aux interventions de Christophe Cuzin, Clemens Hollerer et Krijn de Koning, voit la couleur se déployer au cœur de l’espace d’exposition. Les œuvres, produites spécialement pour le lieu, s’imbriquent dans l’espace afin de tirer parti des possibilités et des contraintes du site. Les œuvres s’étendent dorénavant à l’ensemble des murs, du plafond et du sol sollicitant visuellement et corporellement le visiteur. «A Space in color» est une expérience chromatique que des évènements comme les fluctuations lumineuses ou la distance et la position du «voyageur» viendront enrichir. Il éprouvera la nature parfois instable de la couleur. «Le tableau ne se contente plus seulement de venir au devant du spectateur, il l’environne». Le changement d’échelle opéré dans cette deuxième gradation a pour conséquence une expansion de la couleur dans laquelle le visiteur est happé et immerge. Il va entrer, de manière littérale, dans la couleur.

Christophe Cuzin, Clemens Hollerer et Krijn de Koning élaborent leurs œuvres respectives en fonction d’un espace. Elles mettent en lumière la densité du site qui les accueille ainsi que la relation particulière qu’entretient un corps avec ce dernier. Christophe Cuzin est bien loin de la mythologie du peintre. Il se définit comme un peintre en bâtiment qui, par un geste impersonnel et au moyen d’un nuancier industriel, «use de matériaux et donc de couleurs déjà socialisées». Formes et couleurs, pour Clemens Hollerer, sont indissociables de leurs fonctionnalités. Il repère donc des sites qu’il déplace dans l’espace d’exposition. Quant à Krijn de Koning, il travaille sur des seuils colorés et architecturés. L’oeuvre devient alors un appareil de vision.

 

source  : http://www.paris-art.com/agenda-culturel-paris/a-space-in-color/clemens-hollerer-krijn-de-koning/13854.html#haut

Au début des années 1930, Paul Strand et Henri Cartier-Bresson séjournent successivement au Mexique. Le premier est déjà l’un des représentants de la photographie moderne à New York, le second encore un jeune photographe ambitieux. Le Mexique, où art et politique sont alors en débat, constitue pour tous deux une étape déterminante. En découvrant les traditions et la vie d’un peuple, chacun y expérimente une manière de voir à mobile et parfois crue chez Cartier-Bresson, plus posée chez Strand. Outre des documents sur leur activité au Mexique, l’exposition réunit une centaine de tirages, dont quelques chefs-d’œuvre, de ces photographes majeurs du XXe siècle.

 

source  : http://www.paris-art.com/agenda-culturel-paris/mexique-1932-1934/paul-strand-henri-cartier-bresson/13601.html#haut

La galerie nous signale que l’artiste ne souhaite transmettre que ce visuel pour le moment.

Niels Trannois a travaillé la notion d’apparition et de diffraction de l’image picturale. La mise en espace des œuvres proposées s’offre alors comme la possible saisie d’un relief mental qui aurait été immergé par un écoulement de sensations immédiates, le corps «baigné» de l’image venant progressivement faire surface au dessus du niveau de la mer, de la réalité et du visible. Eclipsée, puis partiellement retrouvée, l’image emprunte à l’art de l’estampe japonais cette idée de flottement, que l’on nomme «Ukiyo e» littéralement «image du monde flottant». C’est l’image mentale de cette pratique qui intéresse Niels Trannois: une forme de la suggestion liée à sa peinture plus qu’un intérêt pour une technique en soit; la projection qu’il s’en fait plus qu’une motivation culturelle ou historique.

Pour rendre compte de cette idée de suspension de la vision, l’artiste a configuré l’espace à partir d’une pièce posée comme le seuil d’ouverture de la scène d’exposition: le comptoir en bois qui ponctue l’entrée de l’espace garde sa fonction usuelle, domestique; celle d’une médiation entre deux lieux, deux niveaux de réalité codifiées. Immergé à mi-hauteur pendant 5 mois dans une carrière inondée des environs de Poitiers, puis mis en cale sèche et rehaussé peu de temps avant le vernissage d’un tablier en Terrazzo noir (éclats de marbre blanc pris dans une résine époxy noire), le comptoir donne à voir les stigmates de son histoire, le niveau de l’eau y ayant imprimé sa trace. Cette pièce construit un point de fixation du corps: au delà de cette limite se meut l’impalpable. Surface paradoxale, «naturalisée» par le temps, elle ne constitue pas moins un artifice, un dispositif de mise en scène: «Above sea level kind of things» serait ainsi le développement de séquences fantasmées d’un protagoniste lambda qui, accoudé à un comptoir, voit ses pensées mises à nu dans l’espace, celles-ci allant imprégner une surface de projection sensible.

Derrière le comptoir, l’artiste a accroché un ensemble de peintures-collages à la surfaces des «accroches mentales»; les possibles traces d’une mémoire enfouie émergent au milieu d’un défilement de sensations instables. Formes et matériaux entretiennent un dialogue minutieux et fluide pour tenter de cerner une sensation mentale par sa périphérie: «il y a ce projet de regarder les choses et de les repenser rétroactivement, de les laisser reposer un temps puis de les flasher, les saisir à l’aune du souvenir qu’il en reste», écrit l’artiste dans un de ses textes.
La peinture de Niels Trannois sans cesse renvoie à une perception aqueuse ou liquide, joue sur les registres de flux et de décantation. Chaque forme a sa propre autonomie sur le plan tout en participant à celle qui l’avoisine. Lorsque l’artiste utilise des impressions huilées, les feuilles sont simplement fixées par des punaises ce qui laisse filer l’air entre les différentes couches. Pour mettre en balance la violence d’impression de la forme avec la lenteur du processus pictural, l’artiste utilise de la poudre de marbre qui aspire la lumière, flashe les images sur le papier, les impressions sont passées à l’huile de lin, pénétrant le papier pour le rendre transparent et faire transpirer la couleur qui y est appliquée au dos. Les monotypes transfèrent les formes à la surface du bois gratté qui, dans la lenteur de leur processus d’imprégnation viennent à rebours des impressions sur papier où l’image est brûlée instantanément.

Chez Niels Trannois, les narrations élaborées à travers les titres de ses œuvres ne viennent pas appuyer ses peintures mais se construisent parallèlement à celles-ci. Le travail d’écriture entretient la polysémie de l’image, renforce la sensation que notre regard est soigneusement maintenu par l’artiste dans un hors-champ.
La question qui guide le geste de l’artiste pourrait être alors celle de savoir comment condenser un flux de perceptions à l’intérieur d’une forme, lui donner une unité sans casser le mouvement, nommer une sensation sans la briser. Sans cesse l’image se loge là où la réalité n’a pas complètement cédé, dans cet entre-deux, lieu de transition où la forme n’est pas encore ou plus tout à fait sûre d’elle, se tenant prête à se rétracter ou à éclater.
Entre le voile et le comptoir, demeure l’abyme qui sépare le désir de son objet et dont le spectateur prend alors la mesure. La distance posée par cette barrière physique génère une forme de myopie, métaphore de cette trajectoire de l’œil soumis à l’instabilité des formes qui affleurent la surface de sa rétine.

 

source : http://www.paris-art.com/exposition-art-contemporain/above-sea-level-kind-of-things/trannois-niels/13585.html

Les courtiers de la lumière

Un chœur de spectres colorés. Une suite de personnages hybrides extraits de leurs contextes et associés pour réapparaître sous la forme d’un panorama.
Emancipés de leurs origines, ils prennent place dans une nef moyenâgeuse comme on embarque dans un navire sans destination annoncée. Coquillages, poubelle, chiens ou baleine: une rencontre éclectique aux esthétiques éclatées.

Il n’est pas nécessaire de les comprendre et de les reconnaître, il s’agit de croire à leur narration à la fois profane et prophétique, évidente et ésotérique. Il n’y a pas non plus de doctrine à établir, juste quelques connexions. Mais lorsque la parole manque aux images, il faut malgré tout s’assurer qu’elles ne sont pas les hôtes d’un message différé. Par saccades et juxtapositions, les séquences deviennent les fondements d’un chantier holographique présentant: la figure, sa posture et une situation. La profondeur du champ appartient au spectateur qui se saisit de la mise au point.

Si «holographie» signifie «tout représenter», une investigation visuelle permettrait de reconstituer un puzzle mental dont certaines pièces resteront toujours manquantes.

«Mais où vont les particules quand elles s’absentent?»
«Elles vont dans une autre dimension où quelqu’un d’autre demandera: «où vont les particules quand elles s’absentent?»

En un instant, une hypothèse s’abîma dans le sol et disparut. Un éclair et son retentissement retardé.

 

source : http://www.paris-art.com/agenda-culturel-paris/flash-society-les-courtiers-de-la-lumiere/soraya-rhofir/13722.html#haut

C’est à travers l’exposition «Picasso, les chemins du Sud», que le Centre d’art, en partenariat avec le musée national Picasso Paris, inaugure un concept autour de l’activité créatrice du peintre, à partir de son installation à Vallauris en 1947. Les peintures, les sculptures ainsi que les photogrammes et les photomontages réalisés en collaboration avec le photographe André Villers, toutes ces œuvres conçues à Vallauris, Cannes puis Mougins entre 1950 et 1967, seront à l’honneur à l’occasion de cette rencontre estivale. Cet ensemble proposé parmi les différentes thématiques abordées par le peintre, depuis la période bleue, nous relate avec humour des sentiments puisés d’un imaginaire en perpétuel mouvement.

 

source : http://www.paris-art.com/agenda-culturel-paris/picasso-les-chemins-du-sud/pablo-picasso/13565.html#haut

À l’occasion de l’exposition d’été, le Frac accueille Laurent Le Deunff. Cet artiste français utilise souvent dans ses œuvres des matériaux naturels tels que le bois, l’ambre gris, des dents d’animaux ou encore les rognures d’ongles. Outre des sculptures allant du monumental au plus petit, Laurent Le Deunff dessine beaucoup de scènes se déroulant dans la nature: chasseurs en action, animaux en rut ou autoportraits dans les bois. Ces dessins, faits au crayon de bois, sans couleur, sont à la fois minutieux et évanescents, avec un trait prêt à disparaître à tout moment. Cette légèreté et cette précision se retrouvent dans les sculptures, esquissant des silhouettes aux contours nets. Avec un minimum de moyens, l’artiste livre un ensemble de sculptures en carton pâte conçu pour l’exposition, qui évoque immédiatement le vivant: trompes d’éléphant, coquillages et galeries de taupes.

Ces œuvres en trois dimensions peuvent faire penser à un herbier par la mémoire des formes qu’elles proposent, et qui échappent petit à petit au registre de classification initiale. Disposées au sol, au mur ou sur un socle, ces œuvres récentes aux formes brutes envahissent les lieux et font penser tour à tour à des fossiles, à des objets archéologiques ou à des traces extraterrestres. Les «coquillages» de Laurent Le Deunff débordent de leur nature pour intégrer un monde humain, domestiqué, que l’on retrouve dans les matériaux utilisés: grillage de poule, papier mâché, bandelettes de plâtre, etc. Finalement, l’artiste s’éloigne d’une démarche écologique pour aborder l’idée de nature: «Cette manière de neutraliser l’objet reconnaissable par le recours à d’autres matériaux est valable pour toutes les sculptures de Le Deunff. L’artiste nous met ainsi face à une énigme, celle d’un double qui n’en est plus un. «This is what is not», littéralement,«c’est ce que ça n’est pas»». (Alexis Vaillant)

La boutique de souvenirs de bord de mer, avec ses coquillages déclinés à l’envi et ses tableaux de nœuds marins, ont inspiré l’artiste pour cette exposition, tirant parti de ce détournement de la nature. Ces formes naturelles sont un prétexte pour créer des sculptures qui échappent à toute classification ou définition pragmatique.

source : http://www.paris-art.com/agenda-culturel-paris/laurent-le-deunff/laurent-le-deunff/13851.html#haut

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